Bandeau_itw_alexandra_benkemoun

15 Mai, 2022

portrait_itw_alexandra_benkemuon

Qu’est ce qui vous a amenée à vous consacrer à la photo?
Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours eu un appareil photo dans les mains. Je partageais avec mon père, dès qu’il le sortait, un argentique K1000 de la marque PENTAX. Il prenait une photo, je la doublais avec mes propres réglages et compositions. Je faisais mieux ou moins bien, mais ces premières expériences ont forgé mon goût pour la photographie.
Plus je grandissais, et étant adeptes de nouvelles technologies, l’avènement des appareils photos numériques me faisait de l’œil. Avec mon Olympus E-10, 

je découvrais réellement la photographie. J’étudiais seule, sans confronter mes images aux autres. 
En 2009, je découvre le club photo de Vincennes-Images et son studio. Intriguée et fascinée par la technique des images de beauté des magazines, je mets à travailler ce style au sein du club grâce aux nombreux bénévoles que compte l’association. Très vite, après quelques stages de perfectionnements,  je deviens professionnelle. Depuis maintenant quelques années, je le suis à temps complet.

Quelques mots sur votre parcours et vos thèmes de prédilection ?
De formation scientifique, j’ai travaillé dans le domaine du courtage d’assurances de personnes avant de devenir photographe professionnelle. Deux domaines totalement différents, mais ayant en commun l’humain. J’aidais les gens dans les assurances, aujourd’hui je les photographie !
Mes influences sont éclectiques : d’Helmut Newtown en passant par Peter Lindbergh, par Cyril Lagel ou encore Lindsey Adler… Elles sont, d’ailleurs, en perpétuelles évolutions.
Ayant eu une éducation professionnelle basée sur la rigueur tout en gardant sa créativité ; c’est tout naturellement que les images de beauté m’attirent : il faut être rigoureux dans ses lumières tout en laissant éclater sa créativité.

Quand on photographie des images de mode ou de beauté, on invente ou réinvente la réalité.

Vous exposez votre travail dans le cadre du VIF. Parlez-nous de ce travail
Parler de cette série, Extrême(s) orient(s), c’est se plonger dans le réel et l’irréel. Le réel des habitants du Vietnam et du Cambodge d’une part, et l’irréel d’un éditorial de mode dans une vision désuète et moderne à la fois de la « Cochinchine » d’autre part.
Quand on photographie des images de mode ou de beauté, on invente ou réinvente la réalité. On l’embellie, on la rend désirable aux lecteurs des magazines ou aux passants regardant une publicité affichée dans la rue.
Quand on voyage, on se ressource. On se réimprègne de la vérité du terrain ; on apprécie à sa juste valeur ce que l’humanité nous offre.
Malgré une opposition de styles photographiques et d’ambiances de cette série, tout se rejoint finalement : des attitudes, des regards, des décors… Ce qui rend en fin de compte une part d’humanité aux photos de mode.
Réaliser des photographies codifiées est mon quotidien. Pour m’inspirer, j’ai besoin de retrouver, au cours de mes longs voyages à travers le monde, la vie « simple », qui est source d’inspirations et de remises en questions. Il m’est impossible aujourd’hui de créer de nouveaux visuels sans les confronter à ce que j’ai pu vivre ou ressentir dans mes voyages.

 L'Orient Extrême__s__ - 17

Votre définition de la photo en une phrase ?
La photographie n’est pas un instantané du monde que l’on voit mais celui que l’on souhaite ou s’imagine.

NewsLetters

Bandeau_itw_alexandra_benkemoun

15 Mai, 2022

portrait_itw_alexandra_benkemuon

Qu’est ce qui vous a amenée à vous consacrer à la photo?
Depuis que je suis toute petite, j’ai toujours eu un appareil photo dans les mains. Je partageais avec mon père, dès qu’il le sortait, un argentique K1000 de la marque PENTAX. Il prenait une photo, je la doublais avec mes propres réglages et compositions. Je faisais mieux ou moins bien, mais ces premières expériences ont forgé mon goût pour la photographie.
Plus je grandissais, et étant adeptes de nouvelles technologies, l’avènement des appareils photos numériques me faisait de l’œil. Avec mon Olympus E-10, 

je découvrais réellement la photographie. J’étudiais seule, sans confronter mes images aux autres. 
En 2009, je découvre le club photo de Vincennes-Images et son studio. Intriguée et fascinée par la technique des images de beauté des magazines, je mets à travailler ce style au sein du club grâce aux nombreux bénévoles que compte l’association. Très vite, après quelques stages de perfectionnements,  je deviens professionnelle. Depuis maintenant quelques années, je le suis à temps complet.

Quelques mots sur votre parcours et vos thèmes de prédilection ?
De formation scientifique, j’ai travaillé dans le domaine du courtage d’assurances de personnes avant de devenir photographe professionnelle. Deux domaines totalement différents, mais ayant en commun l’humain. J’aidais les gens dans les assurances, aujourd’hui je les photographie !
Mes influences sont éclectiques : d’Helmut Newtown en passant par Peter Lindbergh, par Cyril Lagel ou encore Lindsey Adler… Elles sont, d’ailleurs, en perpétuelles évolutions.
Ayant eu une éducation professionnelle basée sur la rigueur tout en gardant sa créativité ; c’est tout naturellement que les images de beauté m’attirent : il faut être rigoureux dans ses lumières tout en laissant éclater sa créativité.

Quand on photographie des images de mode ou de beauté, on invente ou réinvente la réalité.

Vous exposez votre travail dans le cadre du VIF. Parlez-nous de ce travail
Parler de cette série, Extrême(s) orient(s), c’est se plonger dans le réel et l’irréel. Le réel des habitants du Vietnam et du Cambodge d’une part, et l’irréel d’un éditorial de mode dans une vision désuète et moderne à la fois de la « Cochinchine » d’autre part.
Quand on photographie des images de mode ou de beauté, on invente ou réinvente la réalité. On l’embellie, on la rend désirable aux lecteurs des magazines ou aux passants regardant une publicité affichée dans la rue.
Quand on voyage, on se ressource. On se réimprègne de la vérité du terrain ; on apprécie à sa juste valeur ce que l’humanité nous offre.
Malgré une opposition de styles photographiques et d’ambiances de cette série, tout se rejoint finalement : des attitudes, des regards, des décors… Ce qui rend en fin de compte une part d’humanité aux photos de mode.
Réaliser des photographies codifiées est mon quotidien. Pour m’inspirer, j’ai besoin de retrouver, au cours de mes longs voyages à travers le monde, la vie « simple », qui est source d’inspirations et de remises en questions. Il m’est impossible aujourd’hui de créer de nouveaux visuels sans les confronter à ce que j’ai pu vivre ou ressentir dans mes voyages.

 L'Orient Extrême__s__ - 17

Votre définition de la photo en une phrase ?
La photographie n’est pas un instantané du monde que l’on voit mais celui que l’on souhaite ou s’imagine.

NewsLetters

VIF © 2022, Tous droits réservés
Share This