
Musée du jeu de Paume – Paris – (14.09.2021 – 13.02.2022)
Ce portrait au cadrage insolite est celui de Lotte, la fille du photographe Max Burchartz. C’est une des photos phare de la collection de Thomas Walther présentée pour la première fois outre Atlantique, au musée du Jeu de Paume à Paris. Ces 240 clichés pris par une centaine de photographes – certains inconnus, d’autres emblématiques (Berenice Abbott, Karl Blossfeldt, Claude Cahun, El Lissitzky, Edward Weston, André Kertész …) – ne représentent toutefois qu’une partie de la collection acquise par le collectionneur et dont, au début des années 2000, il a confié 350 clichés pris pendant la période 1909-1949 au Moma de New York.

D’emblée, l’exposition nous plonge dans l’histoire des courants constructivistes européens et américains d’entre-deux guerres, artistiques, modernes et avant-gardistes, caractéristiques de cette nouvelle vague d’artistes à l’imagination visuelle illimitée. La visite s’articule autour de six thèmes : “ Voici venir le nouveau photographe !”, “Découverte de la photographie”, “La vie d’artiste”, “Réalismes magiques”, ”Symphonie de la grande ville” et “ Haute fidélité”. On passe d’une salle à l’autre pour découvrir des œuvres, réalistes ou non, en noir et blanc, rassemblées en thèmes : vues urbaines et architecturales, corps dénudés, athlétiques, portraits …
Durant la visite, on ne peut être que frappé par la sophistication des photomontages ou des macros reflétant une quête de technicité et d’expérimentations. Les yeux s’arrêtent sur ces corps magnifiés ou déformés, ces objets détournés de leur utilité première, ces gros plans, ces flous, ces jeux de miroirs et de lumière… A chacun ensuite de trouver ce qui le touche le plus dans ce monde bouillonnant de créativité, ce témoignage artistique des réseaux d’influence du Bahaus au surréalisme de la première moitié du XXème siècle qui fut une époque clé du monde de la photographie.
L’exposition tant attendue à Paris nous offre par ailleurs une mise en scène sobre et étudiée donnant du rythme aux clichés noir et blanc par un jeu de panneaux bleus, jaunes et rouges, évoquant les tableaux de Mondrian. Elle met en valeur aussi les plus petits formats en leur réservant des espaces plus intimes.
Si vous ne voulez pas passer à côté d’une telle découverte et aller de surprise en surprise, courez y !

Musée du jeu de Paume – Paris – (14.09.2021 – 13.02.2022)
Ce portrait au cadrage insolite est celui de Lotte, la fille du photographe Max Burchartz. C’est une des photos phare de la collection de Thomas Walther présentée pour la première fois outre Atlantique, au musée du Jeu de Paume à Paris. Ces 240 clichés pris par une centaine de photographes – certains inconnus, d’autres emblématiques (Berenice Abbott, Karl Blossfeldt, Claude Cahun, El Lissitzky, Edward Weston, André Kertész …) – ne représentent toutefois qu’une partie de la collection acquise par le collectionneur et dont, au début des années 2000, il a confié 350 clichés pris pendant la période 1909-1949 au Moma de New York.

D’emblée, l’exposition nous plonge dans l’histoire des courants constructivistes européens et américains d’entre-deux guerres, artistiques, modernes et avant-gardistes, caractéristiques de cette nouvelle vague d’artistes à l’imagination visuelle illimitée. La visite s’articule autour de six thèmes : “ Voici venir le nouveau photographe !”, “Découverte de la photographie”, “La vie d’artiste”, “Réalismes magiques”, ”Symphonie de la grande ville” et “ Haute fidélité”. On passe d’une salle à l’autre pour découvrir des œuvres, réalistes ou non, en noir et blanc, rassemblées en thèmes : vues urbaines et architecturales, corps dénudés, athlétiques, portraits …
Durant la visite, on ne peut être que frappé par la sophistication des photomontages ou des macros reflétant une quête de technicité et d’expérimentations. Les yeux s’arrêtent sur ces corps magnifiés ou déformés, ces objets détournés de leur utilité première, ces gros plans, ces flous, ces jeux de miroirs et de lumière… A chacun ensuite de trouver ce qui le touche le plus dans ce monde bouillonnant de créativité, ce témoignage artistique des réseaux d’influence du Bahaus au surréalisme de la première moitié du XXème siècle qui fut une époque clé du monde de la photographie.
L’exposition tant attendue à Paris nous offre par ailleurs une mise en scène sobre et étudiée donnant du rythme aux clichés noir et blanc par un jeu de panneaux bleus, jaunes et rouges, évoquant les tableaux de Mondrian. Elle met en valeur aussi les plus petits formats en leur réservant des espaces plus intimes.
Si vous ne voulez pas passer à côté d’une telle découverte et aller de surprise en surprise, courez y !