

Yannick, vous êtes photographe, vous allez participer à la prochaine édition du VIF pour la 2ème fois. Vous utilisez un procédé particulier nommé le collodion humide. Pouvez-vous nous en parler ?
En 1851 un étonnant procédé photographique nommé « Collodion humide » fut mis au point par les pionniers français et anglais de la photographie.
À mi-chemin entre magie et alchimie, l’image formée sur une simple plaque de verre devient directement positive grâce à la réflexion de la lumière sur les sels d’argent qui la composent, comparable à un Polaroïd vintage, c’est un Ambrotype !
Avec un éclairage naturel, la faible sensibilité de l’émulsion d’environ 3 iso, oblige le modèle à rester statique pendant plusieurs secondes, au point parfois d’être obligé de le « caler » avec des appuis derrière la tête et les bras.
À l’époque, les Ambrotypes étaient réalisés en studio par les photographes portraitistes, mais plutôt accessibles à la bourgeoisie, puis sont apparues les Ferrotypes (ou Tintypes pour les Américains), de petits portraits sur plaques de métal enduits de vernis, plus facilement réalisés par les photographes forains, avec un coût modeste, le grand public pouvait lui aussi se faire tirer le portrait.
Aujourd’hui, devenir Collodioniste, c’est redevenir artisan photographe.
Quelle animation allez-vous proposer pour le VIF au mois de mai ?
Sur mon stand Collodion origins, je vais présenter une photographie artisanale du XXIème siècle sans capteur ni film… des Ambrotypes et Ferrotypes remis au goût du jour, juste coulés sur un support avec un peu de chimie.
Plusieurs démonstrations de petits portraits Ferrotypes (Tintypes) seront réalisés en pose longue dans l’esprit de l’époque des photographes forains, avec une chambre grand format dédiée Collodion, fabriquée et commercialisée en France. (sur créneaux de réservation).
Quelle animation allez-vous proposer pour le VIF au mois de mai ?
Sur mon stand Collodion origins, je vais présenter une photographie artisanale du XXIème siècle sans capteur ni film… des Ambrotypes et Ferrotypes remis au goût du jour, juste coulés sur un support avec un peu de chimie.
Plusieurs démonstrations de petits portraits Ferrotypes (Tintypes) seront réalisés en pose longue dans l’esprit de l’époque des photographes forains, avec une chambre grand format dédiée Collodion, fabriquée et commercialisée en France. (sur créneaux de réservation).
À mi-chemin entre magie et alchimie, l’image formée sur une simple plaque de verre devient directement positive grâce à la réflexion de la lumière sur les sels d’argent qui la composent
Vous avez déjà participé en 2019, quel lien vous unit à ce festival ?
Un lien de partage de connaissances et de créations artistiques. J’y ai le plaisir d’être au contact du public qui se déplace à Vincennes pour découvrir le travail des photographes. Ma participation au dernier festival m’a permis de voir l’intérêt du public sur les procédés alternatifs.



Yannick, vous êtes photographe, vous allez participer à la prochaine édition du VIF pour la 2ème fois. Vous utilisez un procédé particulier nommé le collodion humide. Pouvez-vous nous en parler ?
En 1851 un étonnant procédé photographique nommé « Collodion humide » fut mis au point par les pionniers français et anglais de la photographie.
À mi-chemin entre magie et alchimie, l’image formée sur une simple plaque de verre devient directement positive grâce à la réflexion de la lumière sur les sels d’argent qui la composent, comparable à un Polaroïd vintage, c’est un Ambrotype !
Avec un éclairage naturel, la faible sensibilité de l’émulsion d’environ 3 iso, oblige le modèle à rester statique pendant plusieurs secondes, au point parfois d’être obligé de le « caler » avec des appuis derrière la tête et les bras.
À l’époque, les Ambrotypes étaient réalisés en studio par les photographes portraitistes, mais plutôt accessibles à la bourgeoisie, puis sont apparues les Ferrotypes (ou Tintypes pour les Américains), de petits portraits sur plaques de métal enduits de vernis, plus facilement réalisés par les photographes forains, avec un coût modeste, le grand public pouvait lui aussi se faire tirer le portrait.
Aujourd’hui, devenir Collodioniste, c’est redevenir artisan photographe.
Quelle animation allez-vous proposer pour le VIF au mois de mai ?
Sur mon stand Collodion origins, je vais présenter une photographie artisanale du XXIème siècle sans capteur ni film… des Ambrotypes et Ferrotypes remis au goût du jour, juste coulés sur un support avec un peu de chimie.
Plusieurs démonstrations de petits portraits Ferrotypes (Tintypes) seront réalisés en pose longue dans l’esprit de l’époque des photographes forains, avec une chambre grand format dédiée Collodion, fabriquée et commercialisée en France. (sur créneaux de réservation).
Quelle animation allez-vous proposer pour le VIF au mois de mai ?
Sur mon stand Collodion origins, je vais présenter une photographie artisanale du XXIème siècle sans capteur ni film… des Ambrotypes et Ferrotypes remis au goût du jour, juste coulés sur un support avec un peu de chimie.
Plusieurs démonstrations de petits portraits Ferrotypes (Tintypes) seront réalisés en pose longue dans l’esprit de l’époque des photographes forains, avec une chambre grand format dédiée Collodion, fabriquée et commercialisée en France. (sur créneaux de réservation).
À mi-chemin entre magie et alchimie, l’image formée sur une simple plaque de verre devient directement positive grâce à la réflexion de la lumière sur les sels d’argent qui la composent
Vous avez déjà participé en 2019, quel lien vous unit à ce festival ?
Un lien de partage de connaissances et de créations artistiques. J’y ai le plaisir d’être au contact du public qui se déplace à Vincennes pour découvrir le travail des photographes. Ma participation au dernier festival m’a permis de voir l’intérêt du public sur les procédés alternatifs.
