
(1/02/1926 – 21/09/2009)
Qui se cache derrière l’ombre de la photo ? L’auteur de l’autoportrait nous donne un indice dans le médaillon en surimpression. On y aperçoit la silhouette d’une femme, debout dans une prairie cernée d’arbres. Mais impossible de deviner qu’il s’agit de Vivian MAIER, une nurse américaine passionnée de photo, devenue à titre posthume, une des plus grandes photographes du XXème siècle.

Née à New York en 1926, cette américaine d’origine franco-autrichienne revient en France, à l’âge de trois ans après le divorce de ses parents. Elle passe son enfance avec sa mère ; toutes les deux sont alors hébergées chez Jeanne BERTRAND, photographe portraitiste de renom à l’époque. C’est sans doute là que Vivian MAIER aura le déclic pour la photo.
En août 1938, la jeune adolescente et sa mère retournent à New York. Devenue adulte, elle exerce d’abord le métier de vendeuse puis trouve une place de nurse dans des familles riches de la ville. En 1950, Vivian MAIER rentre en France pour recevoir un héritage et quand, un an plus tard, elle revient à New York, elle s’offre le cadeau de ses rêves : un Rolleiflex. Elle ne le lâchera plus. Son appareil-photo autour du cou, la nounou new-yorkaise déambule dans les rues de New York et capte l’ambiance d’une vie urbaine. Elle saisit la joie et la tristesse des enfants qu’elle croise, la vie des gens qui la touchent, les pauvres, les déshérités, les exclus. Autant d’êtres anonymes dans cette Amérique en pleine mutation, d’invisibles comme elle, qui contrastent avec ceux plus fortunés qui ont touché le rêve américain du doigt.
Vivian MAIER ne cesse d’entasser les pellicules dans des boîtes en carton. Pour elle, seule l’émotion du moment captée lors du déclenchement du mécanisme de l’appareil photo est importante. Ce n’est qu’en 1956, lorsqu’elle s’installe définitivement à Chicago au service de la famille Gensburg, celle avec qui elle tissera le plus de liens, qu’elle développe un tiers de ses photos. Pour cela, elle a aménagé un laboratoire de fortune dans une salle de bain.
La photographe cherche sans cesse à améliorer sa technique. D’abord, elle décide d’utiliser une caméra comme outil de vision avant de prendre la photo, puis au cours des années 1970, elle abandonne le traditionnel format carré noir et blanc et passe à la couleur. Elle impose alors un autre style, un autre regard sur les rues de Chicago.
Dans les années 1990, Vivian MAIER, sans travail, vit dans la précarité. Elle est recueillie par les enfants de la famille Gensburg qui, chacun à leur tour, s’occuperont d’elle jusqu’à la fin de sa vie. Elle meurt à Chicago le 21 avril 2009.
C’est à partir de cette date que l’histoire de Vivian MAIER, en tant que photographe, voir le jour. John MALOOF, un jeune agent immobilier, se procure pour quelques centaines de dollars l’œuvre gigantesque de l’artiste inconnue, lors d’une vente aux enchères. Il découvre 150 000 photos, de films et de négatifs dont la plupart sont sans titre, ni lieu, ni date… Il se passionne pour cette photographe inconnue et après plusieurs mois de recherches, parvient à retracer la vie de cette nounou atypique. En janvier 2011, il organise une première exposition au Chicago Cultural Center et dévoile les photos au monde entier. Le 15 février 2013, il sort un documentaire sur l’artiste : ce jour-là, Vivian MAIER est passée de derrière à devant l’objectif, de l’ombre à la lumière.

(1/02/1926 – 21/09/2009)
Qui se cache derrière l’ombre de la photo ? L’auteur de l’autoportrait nous donne un indice dans le médaillon en surimpression. On y aperçoit la silhouette d’une femme, debout dans une prairie cernée d’arbres. Mais impossible de deviner qu’il s’agit de Vivian MAIER, une nurse américaine passionnée de photo, devenue à titre posthume, une des plus grandes photographes du XXème siècle.

Née à New York en 1926, cette américaine d’origine franco-autrichienne revient en France, à l’âge de trois ans après le divorce de ses parents. Elle passe son enfance avec sa mère ; toutes les deux sont alors hébergées chez Jeanne BERTRAND, photographe portraitiste de renom à l’époque. C’est sans doute là que Vivian MAIER aura le déclic pour la photo.
En août 1938, la jeune adolescente et sa mère retournent à New York. Devenue adulte, elle exerce d’abord le métier de vendeuse puis trouve une place de nurse dans des familles riches de la ville. En 1950, Vivian MAIER rentre en France pour recevoir un héritage et quand, un an plus tard, elle revient à New York, elle s’offre le cadeau de ses rêves : un Rolleiflex. Elle ne le lâchera plus. Son appareil-photo autour du cou, la nounou new-yorkaise déambule dans les rues de New York et capte l’ambiance d’une vie urbaine. Elle saisit la joie et la tristesse des enfants qu’elle croise, la vie des gens qui la touchent, les pauvres, les déshérités, les exclus. Autant d’êtres anonymes dans cette Amérique en pleine mutation, d’invisibles comme elle, qui contrastent avec ceux plus fortunés qui ont touché le rêve américain du doigt.
Vivian MAIER ne cesse d’entasser les pellicules dans des boîtes en carton. Pour elle, seule l’émotion du moment captée lors du déclenchement du mécanisme de l’appareil photo est importante. Ce n’est qu’en 1956, lorsqu’elle s’installe définitivement à Chicago au service de la famille Gensburg, celle avec qui elle tissera le plus de liens, qu’elle développe un tiers de ses photos. Pour cela, elle a aménagé un laboratoire de fortune dans une salle de bain.
La photographe cherche sans cesse à améliorer sa technique. D’abord, elle décide d’utiliser une caméra comme outil de vision avant de prendre la photo, puis au cours des années 1970, elle abandonne le traditionnel format carré noir et blanc et passe à la couleur. Elle impose alors un autre style, un autre regard sur les rues de Chicago.
Dans les années 1990, Vivian MAIER, sans travail, vit dans la précarité. Elle est recueillie par les enfants de la famille Gensburg qui, chacun à leur tour, s’occuperont d’elle jusqu’à la fin de sa vie. Elle meurt à Chicago le 21 avril 2009.
C’est à partir de cette date que l’histoire de Vivian MAIER, en tant que photographe, voir le jour. John MALOOF, un jeune agent immobilier, se procure pour quelques centaines de dollars l’œuvre gigantesque de l’artiste inconnue, lors d’une vente aux enchères. Il découvre 150 000 photos, de films et de négatifs dont la plupart sont sans titre, ni lieu, ni date… Il se passionne pour cette photographe inconnue et après plusieurs mois de recherches, parvient à retracer la vie de cette nounou atypique. En janvier 2011, il organise une première exposition au Chicago Cultural Center et dévoile les photos au monde entier. Le 15 février 2013, il sort un documentaire sur l’artiste : ce jour-là, Vivian MAIER est passée de derrière à devant l’objectif, de l’ombre à la lumière.