
François RASTOLL – “PrédateurЯ”

Qu’est-ce qui vous a amené à vous consacrer à la photo ?
Un parcours particulier car depuis l’enfance j’alternais déjà différentes pratiques artistiques. Musique, peinture mais très peu de photos. La photographie s’est finalement révélée à moi tardivement car je voulais réaliser ce que je n’arrivais pas à faire en peinture ; j’ai donc utilisé ce médium comme un palliatif dans un premier temps puis je me suis rendu compte des possibilités créatrices que je pouvais en tirer. Pour autant, je ne me considère toujours pas comme photographe, je préfère juste dire que je suis un artiste qui impose sa vision du monde en utilisant différents supports dont la photographie.
Quelques mots sur votre parcours et vos thèmes de prédilection.
Mon parcours est assez simple ; je suis autodidacte pour tout ce que j’entreprends. Je dis toujours que je tourne en boucle sur le fond. Donc je raconte la même histoire mais celle-ci est découpée en plusieurs chapitres, elle alterne donc entre musique, peinture et bien sûr photographie.
Le plus souvent j’utilise la nature comme lieu de prise de vue, c’est là que j’arrive le mieux à exprimer les sentiments que je souhaite faire partager.
Depuis plus de 26 ans, je travaille sur l’impact qu’a mon passé sur ma vie présente.
Vous exposez votre travail dans le cadre du VIF. Parlez-nous de ce travail.
Depuis plus de 26 ans, je travaille sur l’impact qu’a mon passé sur ma vie présente. Il en est toujours ressorti une œuvre étrange et sombre mais remplie d’onirisme et de poésie. Cette série de treize images en noir et blanc et une en couleur reprend l’ensemble des codes que j’ai toujours adoptés. PrédateurЯ se situe finalement dans la lignée de ma série « Le bruit des vagues » sortie en 2014. N’ayant jamais pu terminer ma série « Le bruit de la forêt », j’ai longtemps cherché à exploiter l’autre partie de mon travail, basée sur la relation entre l’humain et le végétal.
Dans ce projet, la Nature se rapproche finalement beaucoup plus de ma propre nature. Je traque en permanence mais discrètement. C’est pour cette raison que l’une des photographies, ayant pour titre La Louve, initialement éditée en 2012, est devenue l’axe principal de la série. Au-delà de toute forme narrative conceptuelle, le choix de cette série s’est fait presque naturellement, nous dirions même d’instinct, avec un besoin particulier, celui de retourner à mes photos de paysages originaires tout en ne sélectionnant que celles s’identifiant à ma vision d’aujourd’hui. C’est une série noire, brute et primitive tout en y imprimant une réflexion bien ancrée dans les problématiques de notre présent.

Votre définition de la photo en une phrase ?
La résurgence d’un acte primitif de prédation.
François Rastoll exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

CARCAM – “ HIBERNIA REMANENS ”

Qu’est-ce qui vous a amené à vous consacrer à la photo ?
Parmi les nombreux éléments qui m’ont amené à la photo, j’en retiendrais trois qui me donnent toujours autant de plaisir : la lumière, le temps et l’histoire.
Quand j’évoque la lumière, je pense bien-sûr à celles sublimes qui naissent d’une journée qui débute ou se termine mais aussi à bien d’autres, toutes aussi vibrantes, bien qu’artificielles. Et au-delà de la beauté, il y a les côtés très symboliques que m’évoquent la lumière : le bout du tunnel par exemple ou la possibilité de n’exister et de prendre vie que grâce à son pendant, l’ombre.
Puis il y a la magie de pouvoir arrêter le temps en appuyant sur le déclencheur. Magie ? « Pouvoir » diront certains… Je ne crois pas.
Enfin il y a l’histoire ou plutôt les histoires que l’on peut raconter grâce au médium photographique. La nôtre, celle des autres ou encore celles sorties de notre imaginaire. Mais peut-être existe-t-il un point commun entre les trois ?
Quelques mots sur votre parcours et vos thèmes de prédilection.
J’ai commencé à me servir d’un appareil photo dans les années 80 durant l’adolescence. Autodidacte acharné, après avoir acquis de solides bases techniques, j’ai vu dans la photographie un moyen d’expression comme l’écriture, la peinture ou toute autre forme d’art. Je suis auteur photographe, et sérigraphe d’art spécialisé dans la sérigraphie d’après photo et dorée à l’or fin.
J’ai exposé à Paris à la galerie Rastoll, mais aussi à Arles, Barcelone, Niort et lors de l’édition 2019 de Fotofever au Carrousel du Louvre.
Mes thèmes de prédilection, travaillés jusqu’à présent en noir et blanc, sont la rue, les gens et le nu qui ne sont finalement que prétextes pour évoquer mes chimères, créer des mondes imaginaires et transmettre des émotions.
Ma série raconte les émotions rémanentes qui m’ont animé lors d’un voyage en Irlande effectué durant l’adolescence.
Vous exposez votre travail dans le cadre du VIF. Parlez-nous de ce travail.
Dans le cadre du VIF, la galerie Rastoll présentera quelques morceaux choisis de ma série HIBERNIA REMANENS. Celle-ci raconte les émotions rémanentes qui m’ont animé lors d’un voyage en Irlande effectué durant l’adolescence. 33 ans plus tard, je suis retourné sur les terres outre-Manche pour revivre à travers le médium photographique les sensations vécues pendant cette période de ma vie.
J’y évoque la mélancolie du temps jadis, l’insouciance regrettée de mes 20 ans et la difficile quête de l’amour.

Votre définition de la photo en une phrase ?
La photo est l’écriture d’histoires et d’émotions dans un langage à la portée de tous.
CARCAM exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

Anne-Sophie JEANNIN – “ Lumières de la nuit ”

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été intéressée par l’image en général, la photographie en particulier et les appareils photos : celui de mes parents, un polaroid à l’âge de 12 ans (il fonctionne toujours), un appareil photo reflex plus tard, des études intégrant l’histoire de la photographie… la photographie accompagne mon quotidien depuis toujours.
Je photographie ce qui m’entoure, la ville, la nature et selon mon envie, en couleur ou en noir et blanc, je suis une adepte d’une photographie instinctive.
Cette série a été réalisée, à l’image de mon parcours, de manière instinctive. C’est le résultat de la combinaison d’un état d’esprit, d’un lieu, d’un moment qui ont permis la création de ces images.

Dans un cadre contraint, un immense espace de liberté.
Anne-Sophie Jeannin exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

Interview de Christophe AIRAUD – “Suerte”

Un long et chaotique chemin. Parfois je l’aime à la folie, cet art, parfois je le déteste. Capturer le réel ou du moins croire que l’on capture quelques instants de vie semble m’avoir toujours fasciné. Entre garder un souvenir, une trace et créer une œuvre photographique : Y aurait-il vraiment une différence ?
Je suis passé de la photographie documentaire à la photographie artistique et poétique. Depuis quelques années, je suis obsédé par une question : y aurait-il encore des moments à photographier quand des milliards de photographies encombrent le monde aujourd’hui.
Suerte est une série sur les 5 minutes qui précèdent l’entrée dans l’arène des toreros. Cette série capte la concentration, l’appréhension et la mystique qui entoure ce rituel, cet Art, ces hommes.

Un vol, un voyeurisme, une chasse et parfois un don de la lumière.
Christophe Airaud exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

Interview de Daniel Karila-Cohen – “Retrouver le souffle”

Probablement le hasard, l’opportunité, enfant, de pouvoir manipuler un petit appareil photo, puis l’émotion des premiers tirages en chambre noire grâce à des membres de ma famille qui m’ont initié. Ces émotions ont laissé des traces chez l’enfant que j’étais et m’ont transformé irrémédiablement en photographe. A page adulte, l’envie de communiquer de manière non verbale, non verbeuse.
Autodidacte, je photographie mon environnement, des paysages urbains souvent, la nature de plus en plus souvent. Confronté au quotidien, dans un contexte professionnel, à des contacts humains innombrables, mes photos sont presque toujours inhabitées, les rares personnages n’étant que détails du paysage. Je photographie de plus en plus de nuit, appréciant des images sombres contrastées, les clairs de lune.
Il s’agit d’un court extrait de ma série Retrouver le souffle. Il est question d’inspiration et d’expiration. De faire une parenthèse hors les murs de la ville, de souffler pour retrouver l’inspiration, après de longues séries urbaines. De saisir une nature monochrome, pour en souligner la force, les contrastes, les nuances. Tenter d’être le témoin de cette symphonie pastorale qui se déroule à la vitesse de la course du soleil, du passage progressif de l’ombre à la lumière. La volonté de ralentir les aiguilles de l’horloge, de calmer la frénésie du temps, de respirer plus profondément, en s’imprégnant de ce qui nous entoure. Car la nature se laisse regarder sans contraintes et c’est cette apparente passivité qui apaise, qui libère, qui permet de photographier sans anticipation, sans limites.

Partager une émotion, témoigner de nos espaces de vie.
Daniel Karila-Cohen exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.


François RASTOLL – “PrédateurЯ”

Qu’est-ce qui vous a amené à vous consacrer à la photo ?
Un parcours particulier car depuis l’enfance j’alternais déjà différentes pratiques artistiques. Musique, peinture mais très peu de photos. La photographie s’est finalement révélée à moi tardivement car je voulais réaliser ce que je n’arrivais pas à faire en peinture ; j’ai donc utilisé ce médium comme un palliatif dans un premier temps puis je me suis rendu compte des possibilités créatrices que je pouvais en tirer. Pour autant, je ne me considère toujours pas comme photographe, je préfère juste dire que je suis un artiste qui impose sa vision du monde en utilisant différents supports dont la photographie.
Quelques mots sur votre parcours et vos thèmes de prédilection.
Mon parcours est assez simple ; je suis autodidacte pour tout ce que j’entreprends. Je dis toujours que je tourne en boucle sur le fond. Donc je raconte la même histoire mais celle-ci est découpée en plusieurs chapitres, elle alterne donc entre musique, peinture et bien sûr photographie.
Le plus souvent j’utilise la nature comme lieu de prise de vue, c’est là que j’arrive le mieux à exprimer les sentiments que je souhaite faire partager.
Depuis plus de 26 ans, je travaille sur l’impact qu’a mon passé sur ma vie présente.
Vous exposez votre travail dans le cadre du VIF. Parlez-nous de ce travail.
Depuis plus de 26 ans, je travaille sur l’impact qu’a mon passé sur ma vie présente. Il en est toujours ressorti une œuvre étrange et sombre mais remplie d’onirisme et de poésie. Cette série de treize images en noir et blanc et une en couleur reprend l’ensemble des codes que j’ai toujours adoptés. PrédateurЯ se situe finalement dans la lignée de ma série « Le bruit des vagues » sortie en 2014. N’ayant jamais pu terminer ma série « Le bruit de la forêt », j’ai longtemps cherché à exploiter l’autre partie de mon travail, basée sur la relation entre l’humain et le végétal.
Dans ce projet, la Nature se rapproche finalement beaucoup plus de ma propre nature. Je traque en permanence mais discrètement. C’est pour cette raison que l’une des photographies, ayant pour titre La Louve, initialement éditée en 2012, est devenue l’axe principal de la série. Au-delà de toute forme narrative conceptuelle, le choix de cette série s’est fait presque naturellement, nous dirions même d’instinct, avec un besoin particulier, celui de retourner à mes photos de paysages originaires tout en ne sélectionnant que celles s’identifiant à ma vision d’aujourd’hui. C’est une série noire, brute et primitive tout en y imprimant une réflexion bien ancrée dans les problématiques de notre présent.

Votre définition de la photo en une phrase ?
La résurgence d’un acte primitif de prédation.
François Rastoll exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

CARCAM – “ HIBERNIA REMANENS ”

Qu’est-ce qui vous a amené à vous consacrer à la photo ?
Parmi les nombreux éléments qui m’ont amené à la photo, j’en retiendrais trois qui me donnent toujours autant de plaisir : la lumière, le temps et l’histoire.
Quand j’évoque la lumière, je pense bien-sûr à celles sublimes qui naissent d’une journée qui débute ou se termine mais aussi à bien d’autres, toutes aussi vibrantes, bien qu’artificielles. Et au-delà de la beauté, il y a les côtés très symboliques que m’évoquent la lumière : le bout du tunnel par exemple ou la possibilité de n’exister et de prendre vie que grâce à son pendant, l’ombre.
Puis il y a la magie de pouvoir arrêter le temps en appuyant sur le déclencheur. Magie ? « Pouvoir » diront certains… Je ne crois pas.
Enfin il y a l’histoire ou plutôt les histoires que l’on peut raconter grâce au médium photographique. La nôtre, celle des autres ou encore celles sorties de notre imaginaire. Mais peut-être existe-t-il un point commun entre les trois ?
Quelques mots sur votre parcours et vos thèmes de prédilection.
J’ai commencé à me servir d’un appareil photo dans les années 80 durant l’adolescence. Autodidacte acharné, après avoir acquis de solides bases techniques, j’ai vu dans la photographie un moyen d’expression comme l’écriture, la peinture ou toute autre forme d’art. Je suis auteur photographe, et sérigraphe d’art spécialisé dans la sérigraphie d’après photo et dorée à l’or fin.
J’ai exposé à Paris à la galerie Rastoll, mais aussi à Arles, Barcelone, Niort et lors de l’édition 2019 de Fotofever au Carrousel du Louvre.
Mes thèmes de prédilection, travaillés jusqu’à présent en noir et blanc, sont la rue, les gens et le nu qui ne sont finalement que prétextes pour évoquer mes chimères, créer des mondes imaginaires et transmettre des émotions.
Ma série raconte les émotions rémanentes qui m’ont animé lors d’un voyage en Irlande effectué durant l’adolescence.
Vous exposez votre travail dans le cadre du VIF. Parlez-nous de ce travail.
Dans le cadre du VIF, la galerie Rastoll présentera quelques morceaux choisis de ma série HIBERNIA REMANENS. Celle-ci raconte les émotions rémanentes qui m’ont animé lors d’un voyage en Irlande effectué durant l’adolescence. 33 ans plus tard, je suis retourné sur les terres outre-Manche pour revivre à travers le médium photographique les sensations vécues pendant cette période de ma vie.
J’y évoque la mélancolie du temps jadis, l’insouciance regrettée de mes 20 ans et la difficile quête de l’amour.

Votre définition de la photo en une phrase ?
La photo est l’écriture d’histoires et d’émotions dans un langage à la portée de tous.
CARCAM exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

Anne-Sophie JEANNIN – “ Lumières de la nuit ”

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été intéressée par l’image en général, la photographie en particulier et les appareils photos : celui de mes parents, un polaroid à l’âge de 12 ans (il fonctionne toujours), un appareil photo reflex plus tard, des études intégrant l’histoire de la photographie… la photographie accompagne mon quotidien depuis toujours.
Je photographie ce qui m’entoure, la ville, la nature et selon mon envie, en couleur ou en noir et blanc, je suis une adepte d’une photographie instinctive.
Cette série a été réalisée, à l’image de mon parcours, de manière instinctive. C’est le résultat de la combinaison d’un état d’esprit, d’un lieu, d’un moment qui ont permis la création de ces images.

Dans un cadre contraint, un immense espace de liberté.
Anne-Sophie Jeannin exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

Christophe AIRAUD – “Suerte”

Un long et chaotique chemin. Parfois je l’aime à la folie, cet art, parfois je le déteste. Capturer le réel ou du moins croire que l’on capture quelques instants de vie semble m’avoir toujours fasciné. Entre garder un souvenir, une trace et créer une œuvre photographique : Y aurait-il vraiment une différence ?
Je suis passé de la photographie documentaire à la photographie artistique et poétique. Depuis quelques années, je suis obsédé par une question : y aurait-il encore des moments à photographier quand des milliards de photographies encombrent le monde aujourd’hui.
Suerte est une série sur les 5 minutes qui précèdent l’entrée dans l’arène des toreros. Cette série capte la concentration, l’appréhension et la mystique qui entoure ce rituel, cet Art, ces hommes.

Un vol, un voyeurisme, une chasse et parfois un don de la lumière.
Christophe Airaud exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.

Interview de Daniel Karila-Cohen – “Retrouver le souffle”

Probablement le hasard, l’opportunité, enfant, de pouvoir manipuler un petit appareil photo, puis l’émotion des premiers tirages en chambre noire grâce à des membres de ma famille qui m’ont initié. Ces émotions ont laissé des traces chez l’enfant que j’étais et m’ont transformé irrémédiablement en photographe. A page adulte, l’envie de communiquer de manière non verbale, non verbeuse.
Autodidacte, je photographie mon environnement, des paysages urbains souvent, la nature de plus en plus souvent. Confronté au quotidien, dans un contexte professionnel, à des contacts humains innombrables, mes photos sont presque toujours inhabitées, les rares personnages n’étant que détails du paysage. Je photographie de plus en plus de nuit, appréciant des images sombres contrastées, les clairs de lune.
Il s’agit d’un court extrait de ma série Retrouver le souffle. Il est question d’inspiration et d’expiration. De faire une parenthèse hors les murs de la ville, de souffler pour retrouver l’inspiration, après de longues séries urbaines. De saisir une nature monochrome, pour en souligner la force, les contrastes, les nuances. Tenter d’être le témoin de cette symphonie pastorale qui se déroule à la vitesse de la course du soleil, du passage progressif de l’ombre à la lumière. La volonté de ralentir les aiguilles de l’horloge, de calmer la frénésie du temps, de respirer plus profondément, en s’imprégnant de ce qui nous entoure. Car la nature se laisse regarder sans contraintes et c’est cette apparente passivité qui apaise, qui libère, qui permet de photographier sans anticipation, sans limites.

Partager une émotion, témoigner de nos espaces de vie.
Daniel Karila-Cohen exposera également sa série exposée durant le VIF à la galerie Rastoll du 3 au 28 mai 2022. Le titre de cette exposition est Extraits 3.
