

Mélanie, vous êtes la lauréate du dernier VIF que vous avez remporté avec votre série La conquête. Comment a vécu et circulé ce travail depuis ?
Depuis le VIF, ma série a été exposée à la galerie HEGOA grâce à la proposition de Nathalie Atlan-Landru (jury au VIF 2019, ndlr). Elle a également été présentée aux Rencontres de la photographie à Arles, et lors du Festival de Photographie les Nuits de Pierrevert. Enfin, elle a été publiée par le magazine Le Monde de la Photo, associée à un article sur mon travail.
Depuis le VIF, ma série a été exposée à la galerie HEGOA grâce à la proposition de Nathalie Atlan-Landru (jury au VIF 2019, ndlr). Elle a également été présentée aux Rencontres de la photographie à Arles, et lors du Festival de Photographie les Nuits de Pierrevert. Enfin, elle a été publiée par le magazine Le Monde de la Photo, associée à un article sur mon travail.
Comment avez-vous vécu cette expérience du VIF et quels seraient vos conseils aux photographes amateurs qui postulent ?
C’est une belle expérience qui se poursuit encore aujourd’hui en étant membre du jury du VIF 2022. C’est la première fois que je recevais le prix d’un festival. Je ne m’y attendais pas et j’ai été très émue que cette série,
qui a marqué un tournant dans mon travail, ait suscité cette reconnaissance par des professionnels de la photographie. Je suis encore honorée de savoir qu’une de mes photographies est installée chez Lee Jeffries. Je pense qu’il faut croire en ce que l’on fait, quelques soient les critiques, et le faire avec le plus de sincérité, sans rien attendre en retour. Pour moi, fabriquer une image relève de la nécessité.
Pour moi, voir, c’est pouvoir imaginer.
Avez-vous pu travailler et produire depuis et si oui, sur quel thème ou univers ?
Oui, après ce travail, j’ai réalisé la série Les passagers du Mississippi, pour laquelle j’ai obtenu l’Aide individuelle à la Création de la Direction des Affaires Culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai longé le Mississippi de St. Louis à la Nouvelle-Orléans. La sinuosité et les débordements du Mississippi révèlent l’illusion d’une frontière et symbolisent la migration. Les Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain – symbole de cette Amérique empreinte de liberté mais aussi de conservatisme – m’ont permis de faire mon itinéraire et de documenter la persistance des frontières humaines et de territoires. Entre fiction et autobiographie, les aventures de Tom Sawyer révèlent la quête identitaire d’un jeune héros ; une écriture qui opère un passage de la fiction à la réalité. Pour moi, voir, c’est pouvoir imaginer. J’ai donc créé des liens, des analogies et élaboré une narration entre plusieurs temporalités. Elle a été publiée par le magazine C41, Analog magazine, 9 Lives Magazine et iLeGaLiT magazine. Et une sélection de photographies de cette série sera présentée lors du VIF prochainement.
Oui, après ce travail, j’ai réalisé la série Les passagers du Mississippi, pour laquelle j’ai obtenu l’Aide individuelle à la Création de la Direction des Affaires Culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai longé le Mississippi de St. Louis à la Nouvelle-Orléans. La sinuosité et les débordements du Mississippi révèlent l’illusion d’une frontière et symbolisent la migration. Les Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain – symbole de cette Amérique empreinte de liberté mais aussi de conservatisme – m’ont permis de faire mon itinéraire et de documenter la persistance des frontières humaines et de territoires. Entre fiction et autobiographie, les aventures de Tom Sawyer révèlent la quête identitaire d’un jeune héros ; une écriture qui opère un passage de la fiction à la réalité. Pour moi, voir, c’est pouvoir imaginer. J’ai donc créé des liens, des analogies et élaboré une narration entre plusieurs temporalités. Elle a été publiée par le magazine C41, Analog magazine, 9 Lives Magazine et iLeGaLiT magazine. Et une sélection de photographies de cette série sera présentée lors du VIF prochainement.

En tant que lauréate, vous allez faire partie du jury de cette édition du VIF 2022 en mai prochain. Comment abordez-vous cette fonction ?
Je vais aborder ce rôle avec beaucoup d’humilité et de plaisir.
Je vais aborder ce rôle avec beaucoup d’humilité et de plaisir.


Mélanie, vous êtes la lauréate du dernier VIF que vous avez remporté avec votre série La conquête. Comment a vécu et circulé ce travail depuis ?
Depuis le VIF, ma série a été exposée à la galerie HEGOA grâce à la proposition de Nathalie Atlan-Landru (jury au VIF 2019, ndlr). Elle a également été présentée aux Rencontres de la photographie à Arles, et lors du Festival de Photographie les Nuits de Pierrevert. Enfin, elle a été publiée par le magazine Le Monde de la Photo, associée à un article sur mon travail.
Depuis le VIF, ma série a été exposée à la galerie HEGOA grâce à la proposition de Nathalie Atlan-Landru (jury au VIF 2019, ndlr). Elle a également été présentée aux Rencontres de la photographie à Arles, et lors du Festival de Photographie les Nuits de Pierrevert. Enfin, elle a été publiée par le magazine Le Monde de la Photo, associée à un article sur mon travail.
Comment avez-vous vécu cette expérience du VIF et quels seraient vos conseils aux photographes amateurs qui postulent ?
C’est une belle expérience qui se poursuit encore aujourd’hui en étant membre du jury du VIF 2022. C’est la première fois que je recevais le prix d’un festival. Je ne m’y attendais pas et j’ai été très émue que cette série,
qui a marqué un tournant dans mon travail, ait suscité cette reconnaissance par des professionnels de la photographie. Je suis encore honorée de savoir qu’une de mes photographies est installée chez Lee Jeffries. Je pense qu’il faut croire en ce que l’on fait, quelques soient les critiques, et le faire avec le plus de sincérité, sans rien attendre en retour. Pour moi, fabriquer une image relève de la nécessité.
Pour moi, voir, c’est pouvoir imaginer.
Avez-vous pu travailler et produire depuis et si oui, sur quel thème ou univers ?
Oui, après ce travail, j’ai réalisé la série Les passagers du Mississippi, pour laquelle j’ai obtenu l’Aide individuelle à la Création de la Direction des Affaires Culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai longé le Mississippi de St. Louis à la Nouvelle-Orléans. La sinuosité et les débordements du Mississippi révèlent l’illusion d’une frontière et symbolisent la migration. Les Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain – symbole de cette Amérique empreinte de liberté mais aussi de conservatisme – m’ont permis de faire mon itinéraire et de documenter la persistance des frontières humaines et de territoires. Entre fiction et autobiographie, les aventures de Tom Sawyer révèlent la quête identitaire d’un jeune héros ; une écriture qui opère un passage de la fiction à la réalité. Pour moi, voir, c’est pouvoir imaginer. J’ai donc créé des liens, des analogies et élaboré une narration entre plusieurs temporalités. Elle a été publiée par le magazine C41, Analog magazine, 9 Lives Magazine et iLeGaLiT magazine. Et une sélection de photographies de cette série sera présentée lors du VIF prochainement.
Oui, après ce travail, j’ai réalisé la série Les passagers du Mississippi, pour laquelle j’ai obtenu l’Aide individuelle à la Création de la Direction des Affaires Culturelles de la région Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai longé le Mississippi de St. Louis à la Nouvelle-Orléans. La sinuosité et les débordements du Mississippi révèlent l’illusion d’une frontière et symbolisent la migration. Les Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain – symbole de cette Amérique empreinte de liberté mais aussi de conservatisme – m’ont permis de faire mon itinéraire et de documenter la persistance des frontières humaines et de territoires. Entre fiction et autobiographie, les aventures de Tom Sawyer révèlent la quête identitaire d’un jeune héros ; une écriture qui opère un passage de la fiction à la réalité. Pour moi, voir, c’est pouvoir imaginer. J’ai donc créé des liens, des analogies et élaboré une narration entre plusieurs temporalités. Elle a été publiée par le magazine C41, Analog magazine, 9 Lives Magazine et iLeGaLiT magazine. Et une sélection de photographies de cette série sera présentée lors du VIF prochainement.

En tant que lauréate, vous allez faire partie du jury de cette édition du VIF 2022 en mai prochain. Comment abordez-vous cette fonction ?
Je vais aborder ce rôle avec beaucoup d’humilité et de plaisir.
Je vais aborder ce rôle avec beaucoup d’humilité et de plaisir.